12/05/2013

Light painting !

Le light painting est une excellente opportunité de s'exprimer avec la lumière. Voici le résultat de nos expérimentations en classe :



11/27/2013

Présentation de l’œuvre finale

Pour marquer la fin du cours, il y aura une exposition d’œuvres lors de la dernière séance. Vous pourrez choisir une de vos œuvres créée dans le cadre du cours (qu’elle ait été remise comme travail pratique ou non), et l’imprimer d’une taille acceptable pour afficher sur le mur d’exposition.

Voici les critères exigés :
  • Assurez-vous de mettre l’image sur un support suffisamment rigide pour qu’elle tienne d’elle-même lorsqu’appuyée contre une surface.
  • Vous pouvez opter pour un encadrement, un passe-partout, un support cartonné ou tout autre moyen de mettre en valeur votre image. Soyez créatifs dans votre présentation!
  • Assurez-vous de présenter l’œuvre de manière élégante : évitez les plis, les bordures inégales ou décentrées et les images mal coupées.
  • Vous ne pourrez afficher qu’une seule œuvre. Les diptyques, triptyques et autre séries d’images sur le même support sont toutefois acceptés.
  • Vous pouvez signer votre œuvre si désiré. J’apposerai un petit carton en dessous de l’œuvre qui servira à attribuer le travail à son auteur.
Ce travail vaut pour 20% de la note finale. J’évaluerai les œuvres moi-même du point de vue de de l’image finale comme telle (concept, exécution et esthétique) ainsi que de la qualité et l’originalité de la présentation.

Les images seront accrochées lors de la dernière séance (le 13 décembre). Elles resteront en place jusqu’à la première semaine de cours au retour des vacances. Je vous enverrai un courriel pour venir les récupérer à ce moment.

Des fantômes!

Lors du dernier atelier, on a regardé les œuvres de Franck Schott dans son projet intitulé 12:31. Son utilisation d'images du Visible Human Project donne froid dans le dos. Voici nos essais avec cette même technique :



Light painting

Si on veut créer un éclairage complexe et organique sans se ruiner, le light painting est une solution intéressante. Dans le cas présent, nous avons un objet plutôt monochrome. Voyons voir si on peut faire ressortir son caractère :

Si on "peint" des zones avec la petite lampe de poche coiffée d'un cône en carton,
on peut mettre l'emphase sur certaines caractéristiques de l'objet.
À l'aide d'une tablette qui affiche du blanc, on peut créer une softbox en mouvement.


Changer la forme des lueurs hors-foyer

Sur les sites de photographie, il y a souvent des gens qui obsèdent sur la qualité esthétique du flou d'un objectif. On appelle communément cet aspect le bokeh. On peut jouer avec cet aspect en plaçant des cartons troués devant l'objectif. Pour un effet maximal, s'assurer de laisser l'iris grand ouvert.

Les lumières de Noël, hors-foyer au maximum.
Si on ajoute un carton de différentes formes devant l'objectif, on peut s'amuser...

Le kaléïdoscope

Un vieux truc qui ne cesse d’amuser, c'est de placer un kaléidoscope devant l'objectif. Imaginez en mouvement si on le tourne sur lui-même...



Le prisme

Une technique que j'ai découverte récemment consiste à mettre un prisme devant l'objectif. J'ai tenté la même chose en studio, avec des résultats intéressants.



Lumière parasite (lens flare)

Une astuce pour donner un aspect plus naturel à vos images est de profiter des défauts de votre médium. Un exemple est sûrement d'envoyer de la lumière parasite dans l'objectif. Évidemment, les lens flares sont beaucoup plus authentiques lorsqu'effectués au tournage, et non en post-production. En mouvement, c'est encore plus beau.

La taille de l'iris a une incidence directe sur le type de lumière parasite :

Sans lumière parasite - le contraste est fort.
À f/16 - les lumières parasites sont de taille moyenne
À f/32 - les lumières parasites sont plus fines et colorées.
Le type d'objectif a une grande incidence sur le look de la lumière - étrangement, les objectifs de faible qualité peuvent souvent avoir des lumières parasites intéressantes :

17-50 mm f/8.
50 mm f/1.8 avec adaptateur grand-angulaire de mauvaise qualité.
L'objectif de projecteur à diapos en plastique est étrangement chaleureux.
Même objectif - lumière différente.

11/21/2013

Balancer le flash intégré pour se dépanner

Même si le flash intégré sur la caméra ne donne pas toujours des résultats attrayants, il est parfois très pratique pour dépanner.

Sans flash, le sujet est à contre-jour.
On a balancé la caméra pour l'éclairage ambiant du fond (3200K).
Dans ce cas particulier, on a une pièce éclairée avec un spot tungstène (environ 3200K). Le flash, quand à lui, est balancé pour la lumière du jour (environ 5500K). Ceci crée une confusion au niveau des couleurs.

Si l'on balance pour le flash (5500K), l'avant-plan est neutre, mais le fond orangé.
Si l'on balance pour le fond (3200K), le sujet est bleuté.
 Un gel de conversion orange sur le flash vient balancer les deux sources.

Un gel orange (5500K à 3200K) sur le flash crée une lumière beaucoup plus acceptable.
Il ne faut pas oublier de forcer la caméra à se balancer à 3200K.

Température de la lumière et balance des blancs

Lors du cours sur la couleur, on a constaté que le couleur de la lumière était relative, et qu'il fallait ajuster la caméra à notre type de source. L'unité de mesure pour la "température" de la lumière est le Kelvin. Voici deux exemples en lumière du jour indirecte provenant de la fenêtre (calculée à 4700K dans Camera Raw) :

En haut, la caméra est réglée à 6200K - trop jaune
En bas, la caméra est réglée à 3200K - trop bleu
À droite, la caméra est réglée à 4300K -  le réglage
équivaut à la température ambiante - le sujet est neutre
Tout est beau si on a une seule source, mais qu'arrive-il lorsqu'on a deux sources de température différente (tungstène à droite et lumière du jour indirecte à gauche)? On peut toujours ajuster notre caméra pour une des deux :

Caméra ajustée pour le tungstène (3000K) - le côté droit est neutre
Caméra ajustée pour la lumière du jour (4200K) -  le côté gauche est neutre
Comme vous pouvez constater, aucune de ces images n'est idéale. La solution pour "neutraliser" les deux sources est de balancer une des deux à l'autre à l'aide d'un gel. Ici c'est plus simple de balancer la softbox à la lumière ambiante à l'aide d'un gel tungstène à lumière du jour. Ici j'ai choisi un gel de conversion bleu de 3200K à 5700K.

Un gel bleu à gauche avec la caméra balancée pour la lumière du jour crée un bien meilleur résultat.
Notez le coté gauche plus sombre - le gel absorbe une proportion importante de la lumière.
Une autre préoccupation lorsqu'on utilise de la lumière incandescente (tungstène) est que la température change avec le wattage. Dans l'exemple suivant nous avons installé un gradateur sur la lumière et fait la balance des blancs à pleine intensité :

La balance des blancs est effectuée à pleine intensité (3200K).
Le sujet est neutre.
Si on baisse le gradateur au minimum et on ajuste l'exposition pour compenser,
on se retrouve avec un visage très orangé.

Éclairer le métal chromé

Un des plus gros défis en éclairage est sûrement le métal réflectif. Étant donné qu'il reflète tout ce qui se trouve autour de lui, il faut contrôler l'environnement. Les spéculaires sont également problématiques.

Une des solutions demeure la tente - mettre des diffuseurs tout autour du sujet pour contrôler les reflets. Notez que le reflet de la caméra est inévitable, on pourrait réorienter le sujet pour la masquer, ou bien l'éliminer dans Photoshop.

Le flash intégré - une horreur.
La softbox crée une belle lumière à gauche.
Imaginez si on pouvait l'étendre sur toute la surface...
...et c'est ce que l'on peut faire avec la tente.
La tente nous permet de choisir la direction de l'éclairage - ici c'est du haut...
...et ici de toutes les directions à la fois.

Éclairage classique de bouteille de vin transparente

Dans le cas d'une bouteille transparente, on peut difficilement l'éclairer de l'avant sans la rendre terne. Pour donner un peu de vie à une bouteille sur fond noir, il est suggéré de tricher un peu à l'aide d'un carton blanc préalablement découpé le long de la silhouette de la bouteille générée par une source lumineuse située à l'endroit précis où se retrouvera la caméra. Veuillez noter que cette technique s'applique également pour les bouteilles de bière.
Le flash intégré est on ne peut plus décevant dans cette situation.
Éclairée du haut avec une softbox ne donne pas grand chose...
... quoiqu'un carton blanc en angle derrière la bouteille vient la faire briller.
On ressent alors la belle couleur dorée du verre.
Deux cartons de chaque côté viennent définir la silhouette de la bouteille.
Il ne manque d'un petit réflecteur à l'avant pour venir illuminer l'étiquette.

Éclairage classique de bouteille de vin opaque

Pour éclairer une bouteille de vin rouge, il est important de créer de jolis spéculaires diffus. On peut pointer la softbox directement sur la bouteille, mais les bordures des spéculaires qui en résultent son un peu dures. Diriger la softbox sur un carton blanc permet de jolis spéculaires qui dégradent vers le noir.

La lumière ambiante est décevante...
... mais moins que le flash intégré.
La softbox directe est mieux, mais manque de subtilité.
Un carton blanc à gauche avec une softbox indirecte permet le joli dégradé de lumière.

Un tout petit carton à droite vient équilibrer la bouteille et la détacher du fond.

Le verre à vin

La seule chose qui nous permet de représenter du verre clair sur un fond noir, c'est sa réflexion spéculaire. Il faut la rendre la plus alléchante possible.

Les spots ne sont jamais bons pour éclairer du verre. Les spéculaires qu'ils génèrent sont trop intenses et petits.
L'éclairage ambiant est mieux (les murs blancs de chaque côté y contribuent pour quelque chose),
mais cela demeure un peu terne. 
Éclairer de l'arrière indirectement avec l'aide de deux cartons
de chaque côté du fond noir lui procure une magnifique silhouette.
Sur un fond blanc c'est la même chose, sauf qu'on borde le fond de cartons noirs pour venir définir le verre.

Le verre est ici très subtilement défini.

11/14/2013

Travail pratique 5 – Expérimentations avec la lumière

Ce travail est l’ultime occasion pour vous de pousser vos expériences avec la lumière! Dans ce travail vous aurez le champ libre pour essayer les techniques les plus audacieuses d’illumination et de création d’images! Le sujet est libre, le médium est libre, la seule contrainte c’est de faire quelque chose d’inusité.

Que la lumière soit peinte, animée, parasite, modifiée avec des gels, du verre ou des miroirs, générée par des écrans, des projections, des lasers, des sources artisanales, saisie à travers des lentilles, des kaléidoscopes ou des objectifs inventés, qu’elle se manifeste sous la forme d’un light painting, un lightgraff ou des expositions multiples, qu’elle fasse usage de techniques traditionnelles, d’époque ou d’avant-garde, tout cela est possible, pourvu qu’elle soit au premier plan.

Documentez votre démarche! La date de publication est le 6 décembre, sans faute.

10/31/2013

Liste de gels disponibles dans le studio

Tel que demandé, voici la liste des gels que nous avons à notre disposition :

Chaud
741 Lee - Mustard Yellow
158 Lee - Deep Orange
103 Lee - Straw
764 Lee - Sun Colour Straw

Froid
3204 Rosco - 3200K à 4100K - Tungstène à lumière du jour (plus chaud)
3202 Rosco - 3200K à 5500K - Tungstène à lumière du jour (neutre)
201 Lee - 3200K à 5700K - Tungstène à lumière du jour (plus froid)
118 Lee - Light Blue
071 Lee - Tokyo Blue
181 Lee - Congo Blue

Diffusion
228 Lee - Brushed Silk
250 Lee - Half White Diffusion
117 Rosco - Tough White 1/2 Diffusion

Mettre en valeur un objet

Comment créer un éclairage dynamique et mystérieux sur un objet relativement simple? En contrôlant l'intensité des lumières et surtout des ombres.

Le flash intégré crée une lumière monotone et sans âme.
Une lumière d'accent (kicker) du côté vient créer de la profondeur.
Un accident heureux : l'objectif à f/22 génère des lumières parasite attrayantes.
La key light diffuse vient éclairer l'objectif.
Une combinaision key / kicker.
Des gels introduisent une touche de couleur.
Le contraste bleu/orange fait d'ailleurs ressortir la chaleur des lumières incandescentes
(surtout lorsqu'elles ne sont pas à leur pleine intensité).
Quelques conseils :
  • Placer les lumières individuellement, une à la fois, en éteignant les autres.
  • Masquer les zones trop intenses avec des cartons (flags). On appelle cette technique le "light-shaping"
  • Ajuster l'intensité des lumières individuelles pour obtenir un équilibre attrayant. Ne pas avoir peur des ombres!